Ce soir au téléphone Danielle m'a demandé de ne "pas me mettre
la rate en court bouillon". Cette expression m'a bien amusée et du coup j'ai écouté son conseil et suis allée faire une belle balade dans la campagne ...
J'ai regardé la cime des arbres et suivi le vol des grues ...vers l'Italie ?
De retour à la maison j'ai cherché :
Voilà une expression sur laquelle il existe peu d'informations.
Elle semble récente (XXe siècle) et, si un de ses éléments a fait l'objet d'un titre de San-Antonio, "la rate au court-bouillon" en 1965 , l'expression elle-même se trouve en 1970
dans "la méthode à Mimile - l'argot sans peine" d'Alphonse Boudard et Etienne Luc.
Elle est à mettre en parallèle avec les mauvais traitements qu'on peut infliger à son propre corps lorsqu'on se fait du souci, comme dans les expressions de même sens "se faire du mauvais sang"
ou bien on "se faire de la bile".
Alors rien n'interdit d'imaginer une forme d'auto-torture consistant, parmi de nombreuses autres possibles, à mettre notre pauvre rate à cuire au court-bouillon.
Alors j'ai décidé aujourd'hui en l'honneur de la journée de la Femme d'arrêter de me torturer...et de plutot soigner mon "gros rhube"